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À la manière de Henri Heine
: şiirler 2010-05-23 (6923 başarlı)
Âme ! Âme ! nécessaire surprise !...
: şiirler 2009-08-05 (6563 başarlı)
AVE
: şiirler 2009-07-19 (10158 başarlı)
Chanson sans gestes
: şiirler 2010-05-23 (6737 başarlı)
Ignota idiota
: şiirler 2009-08-08 (6006 başarlı)
Infusoire, infusoire...
: şiirler 2017-04-29 (2837 başarlı)
J'aime Celui qui ne sait pas...
: şiirler 2017-04-29 (3181 başarlı)
Jolie à la dent pourrie…
: şiirler 2010-05-23 (7340 başarlı)
Le papier bleu, mais l’ongle rose…
: şiirler 2009-08-05 (6671 başarlı)
MAYA
: şiirler 2009-07-19 (8067 başarlı)
NOVA
: şiirler 2009-07-19 (6486 başarlı)
NYX
: şiirler 2009-07-19 (7365 başarlı)
Orgeval
: şiirler 2009-08-06 (6044 başarlı)
SCOPOLAMINE
: şiirler 2009-07-19 (8908 başarlı)
Si tu veux...
: şiirler 2009-08-05 (5887 başarlı)
SONNET MORAL SUR LES RIMES D’UN POÈME DE MON AMANT IMPOSSIBLE
: şiirler 2017-04-29 (4564 başarlı)
SONNET POUR LE DIPLOMATE AFIN QU'IL CESSE DE LANGUIR DANS LA CHAMBRE JAUNE
: şiirler 2017-04-29 (3414 başarlı)
Terre rapide aux rives de la route...
: şiirler 2017-04-29 (3761 başarlı)
VALE
: şiirler 2009-07-19 (7596 başarlı)
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Biyografi Catherine Pozzi
Catherine Marthe Louise Pozzi naît à Paris le 13 juillet 1882 dans un milieu aristocratique et bourgeois de la fin du XIXe siècle, de Samuel Pozzi, chirurgien et gynécologue, et de Thérèse Loth-Cazalis. La famille, brillante et cultivée, fréquente les gens aisés, les artistes, les écrivains (José-Maria de Heredia, Paul Bourget…). Catherine aura deux frères cadets, Jacques et Jean.
Jeune, elle étudie avec des précepteurs ; elle s’intéresse à la musique, pratique le tennis et l’équitation. Dès l’âge de 11 ans, elle commence à tenir un premier Journal. Elle étudie également un an à Oxford.
A 25 ans, elle épouse, sans conviction, l’auteur dramatique à succès Edouard Bourdet. En 1909 naît leur fils Claude, qui sera résistant et déporté pendant la Seconde Guerre mondiale.
Vers 1910 apparaissent les symptômes de la tuberculose dont elle souffrira désormais jusqu’à sa mort.
Elle se lance dans l’étude de l’histoire de la philosophie et des religions, des mathématiques et des sciences, et est l’élève de Marie Jaëll. En 1918, elle passe son bac, à 37 ans. C’est cette année-là que son père est assassiné par un de ses ex-patients, affligé du délire de persécution.
Elle est l’amie de Rainer Maria Rilke, Anna de Noailles, Jean Paulhan (rédacteur en chef de La Nouvelle Revue française), Colette, Henri de Régnier, Pierre Jean Jouve entre autres.
Elle entame en 1920 une relation tumultueuse avec Paul Valéry, qui durera huit ans et donnera lieu à une importante correspondance. La rupture avec celui-ci l'éloignera du Paris des salons et provoquera chez elle un pénible sentiment de solitude.
Elle meurt à Paris le 3 décembre 1934, minée par la tuberculose, la morphine et le laudanum.
Cette « grande jeune femme, gracieuse et laide » (Jean Paulhan), élégante, sportive, lucide, mais aussi intransigeante et orgueilleuse, fut toute sa vie, face à la souffrance, assoiffée d’absolu et tourmentée du besoin de croire.
Catherine Pozzi est l'auteur d'une oeuvre d'une extrême brièveté : quelques poèmes qui semblent autant de diamants soustraits au registre du temps. Au nom invoqué de Louise Labé, elle a su attacher son nom et offrir à la langue française quelques-uns de ses plus beaux poèmes d'amour.
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